Il y a un peu plus de 2 mois, les Anglais décidaient de quitter l’Union Européenne, avec pour conséquence l’une des journées les plus volatiles de ces dernières années. L’autre conséquence aura été de pousser l’ensemble des banques centrales à être toujours plus accommodantes. La Fed a ainsi décidé de repousser la prochaine hausse de taux et la banque d’Angleterre a coupé ses taux et pré annoncé une nouvelle baisse.
Résultat ? Les marchés ont reçu une nouvelle dose de stimulant et sont repartis de plus belle. Nouveau plus haut pour les actions américaines, écrasement de toutes les courbes de taux, forte appréciation de l’ensemble des actifs à spread et baisse massive de la volatilité.
Ces mouvements sont symptomatiques du monde financier dans lequel nous vivons actuellement. Les banques centrales poussent l’ensemble des investisseurs, riches en liquidité, à la recherche de rendement, à prendre toujours plus de risque en achetant des actifs qu’ils savent chers mais qu’ils espèrent encore plus chers dans le futur.
La faible volatilité du marché est une autre conséquence de leurs actions, et ce même si cette faible volatilité n’est qu’apparente. En effet, les investisseurs étant peu ou prou tous investis de la même façon, les périodes de stress et les chocs de corrélation sont souvent violents, rendant la gestion du risque difficile.
Jusqu’à quand cela durera-t-il ? Sans doute jusqu’aux premiers signes d’une inflation en hausse dans les économies développées, signes qui pourraient arriver en fin d’année avec des effets de base redevenant positifs à partir du mois de novembre.
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