La croissance reste stable en Europe, à 0,3 % au 2e trimestre et atteint un niveau de 1,6 % sur un an. Les différents pays de la zone euro ont des bases solides, en atteste le dépassement des estimations de croissance en France et en Allemagne et un bon climat des affaires en Italie, Espagne et au Benelux.
La zone euro maintient donc son niveau d’activité, alors que les pays anglo-saxons devraient connaitre un ralentissement de leur croissance suite au Brexit. Portée par une consommation des ménages relativement dynamique, en hausse de 1,6 % sur un an, l’économie européenne confirme sa reprise en 2016. L’inflation redémarre aussi. Elle est attendue autour de 0,3 % en 2016 et de 1,2 % en 2017, marquant un coup d’arrêt à la déflation observée au cours du 1er trimestre. La croissance économique de la zone devrait néanmoins pâtir, d’après le président de la BCE, d’une perte de 0,5 point de PIB sur 3 ans. Il atteindrait ainsi 1,4 % en 2017 contre 1,6 % prévu auparavant.
Les marchés financiers ont été dynamisés par les différentes mesures des banques centrales, bien qu’une instabilité financière persiste en raison du Brexit. La Fed a repoussé la remontée de son taux directeur et la Bank of England a déployé un arsenal de mesures monétaires, notamment la baisse de son taux directeur (qui passe de 0,5 % à 0,25 %) et un vaste programme de rachat d’obligations qui atteint environ 500 milliards de Livres. Ces politiques monétaires permettent une diminution de la volatilité à court terme sur les marchés.
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