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La Fed a relevé son taux directeur et continue à réduire son bilan


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Comme évoqué dans notre dernière actualité macroéconomique, la semaine dernière a été rythmée par les nombreuses banques centrales, qui ont tenu leur comité.

A tout seigneur, tout honneur : la semaine dernière a eu lieu la conférence de la Fed, avec l’ultime « show » de Janet Yellen, avant le passage de bâton à Jerome Powell.

  • Conformément aux attentes, remontée du taux directeur de +0,25% et poursuite de la politique de réduction de bilan ;
  • Forte révision de la croissance pour 2018 de +2,1% à +2,5%. Le chômage est revu à la baisse à hauteur de -0,2% pour atteindre 3,9% pour 2018 et 2019. Le communiqué a un ton plus optimiste concernant le marché de l’emploi américain ;
  • Le rythme des hausses de taux anticipé reste inchangé.

La Fed prend note de la bonne santé de l’économie sans être particulièrement perturbée par une éventuelle surchauffe. Le marché bouge globalement assez peu. 

Jeudi dernier, nous avions la conférence de presse tenue par Mario Draghi pour la BCE :

  • Ils ont révisé à la hausse leur chiffre de croissance pour 2018 de +1,8% à +2,3%. Le ton du discours concernant l’activité en zone Euro était très positif en général. A juste titre, nous avons quand même un PMI composite à 58 !
  • Révision également de l’inflation headline pour 2018 de +1,2% à +1,4%, ce qui n’est pas vraiment une surprise. En revanche, la BCE fait une première prévision concernant l’inflation pour 2020 à +1,7%. Cette prévision est décevante, nous ne sommes pas encore à l’objectif de la BCE … dans 3 ans !

Difficile d’avoir une lecture très rigide de la BCE. Les taux euro diminuent, tirés à la baisse par les taux réels. Les taux allemands reviennent sur des niveaux de cherté vus en mars dernier. A titre d’exemple, en achetant une obligation allemande 2026 indexée sur l’inflation, l’investisseur consent à une perte de pouvoir d’achat certaine de plus de 10% à l’échéance. A nos yeux, cette valorisation n’est pas cohérente avec une économie euro en très bonne santé. 

Enfin, un mot sur la Suède. La devise est sous-évaluée, l’inflation atteint la cible de la banque centrale, la croissance est excellente… nous attendons donc un mouvement de resserrement de la Riksbank prochainement.

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