2020, pour un monde du vin meilleur?
C’est une certitude : l’année restera dans les mémoires comme incomparable. Car, avec une climatologie des plus chaudes depuis 1900 et une crise sanitaire qui a chamboulé à la fois nos habitudes de consommation et celles de travail, difficile de la mettre en miroir avec aucun autre millésime de ces dernières décennies.
Pour autant, derrière ce constat sombre en apparence, les raisons d’espérer ne manquent pas. Fidèle à notre esprit positif et plutôt que de nous joindre au concert des lamentations, nous avons choisi de les mettre en avant dans ce « spécial primeurs 2020 ».
En déroulant la climatologie du millésime, on s’aperçoit qu’un travail hyper ajusté à la vigne ainsi qu’une récolte très bien anticipée ont donné des raisins très sains et mûrs sans excès, promettant des vins sur l’équilibre et la gourmandise.
En interrogeant nos exploitants, on constate que malgré les fortes contraintes d’organisation, la crise sanitaire n’a empêché aucune équipe de bien faire son travail.
En regardant les chiffres récents de la consommation de vin en France, on constate dans une tendance de fond que les jeunes privilégient désormais la qualité à la quantité. Dans un même élan qualitatif, tous âges confondus, dans chaque région viticole, les appellations situées sur un segment premium et super premium ont la côte.
Enfin, nous nous sommes penchés sur cette mode du Bordeaux bashing. Il faut relire l’histoire du vignoble pour comprendre qu’au final, « la mode passe, le style reste » comme disait Coco Chanel… Sans compter qu’une faiblesse peut se transformer en une force redoutable : le Bordeaux bashing pourrait être le meilleur des arguments pour mettre la lumière sur ces crus de Bordeaux au rapport qualité-prix imbattable. Ces vins premium et super premium que nos GFV illustrent à merveille.
Très bonne lecture et à très vite pour la suite sur www.cpgc.fr !
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